Nous nous efforçons à faire de la conservation des espèces notre mission principale. En effet, plus de 52% des espèces de rapaces voient leurs populations diminuer fortement. Parmi les rapaces, l'état des populations des vautours est préocupante, puisque plus de 75% des populations mondiales présentent une diminution significative. Pour cela, nous participons à des actions diverses et variées :
L'Éducation : la conservation des espèces passe avant tout par l'éducation. Au travers de nos spectacles et démonstrations pédagogiques, notre priorité est de transmettre les connaissances actuelles et vérifiées par des scientifiques.
La recherche scientifique : depuis maintenant 8 ans, nous collaborons avec des scientifiques de diverses structures (CNRS, Université de Montpellier, Muséum National d'Histoire Naturelle, Université de Lund (Suède), Université de Lausanne (Suisse), Université d'Aix-Marseille) afin de comprendre plus finement la biologie des rapaces. Voici les diverses recherches qui ont pu être effectuées au sein de notre structure (dans un ordre chronologique) :
Étude de l'acuité visuelle des rapaces. Ces travaux, effectués par Dr. Simon Potier (accessibles ici) ont permis de montrer que contrairement aux idées reçues, l'acuité visuelle des rapaces n'était pas toujours supérieure à celle de l'Homme. Elle dépend de l'écologie des espèces.
Compréhension des champs visuels chez les rapaces. La compréhension des champs visuels est essentielle afin d'appréhender les stratégies de recherche alimentaire ou encore les collisions avec les dispositifs anthropiques (éoliennes, lignes électriques, etc...). Cette étude est pilotée par Dr. Simon Potier et autres collaborateurs (accessible ici).
Fixation visuelle de la proie. En collaboration avec l'Université d'Aix-Marseille, nous avons étudié les stratégies de fixation d'une proie chez la buse de Harris. Le but de cette étude est de comprendre quelle partie de la vision est essentielle pour la capture d'une proie. Ce travail est effectué en collaboration avec l'Université d'Aix-Marseille (Dr. Franck Ruffier), l'Université de Montpellier (Dr. Olivier Duriez) et l'Université de Lund (Dr. Simon Potier).
Stabilisation de la tête en vol. Alors que les rapaces dépendent principalement de leur sens visuel, leur moyen de locomotion induit des perturbations fortes sur leur corps. Il est donc essentiel pour eux d'avoir un mécanisme de stabilisation de la tête en vol. Des chercheurs de l'Université d'Aix-Marseille (Dr. Franck Ruffier) et de l'Université de Montpellier (Dr. Olivier Duriez) ont effectué des mesures sur nos faucons afin de quantifier cette stabilisation.
Quantification du stress chez les rapaces. Dans le but de toujours améliorer le bien-être de nos oiseaux, nous avons mis à disposition des faucons sacres et des buses de Harris afin de comprendre les facteurs déclencheurs de stress chez les oiseaux en captivité et à l'état naturel. Cette étude en cours est conduite par l'Université de Montpellier (Dr. Olivier Duriez), le CNRS de Chizé (Dr. Frédéric Angelier) et l'Université de Lund (Dr. Simon Potier).
Rapidité de la vision chez les rapaces. Cette étude (accessible ici), pilotée par l'Université de Lund (Dr. Simon Potier) a permis de montrer que les rapaces ont une vision plus rapide que celle de l'Homme. Il y a un intérêt fort dans le bien être de nos individus captifs, puisque cette étude a permis de comprendre que les lumières artificielles classiques que nous utilisions n'étaient pas adaptées à nos oiseaux.
Etude de la force du cou chez les vautours. Nous mettons actuellement à disposition des vautours à capuchon afin de quantifier la force de leur cou et de comprendre son mécanisme avec précision. Cette étude est pilotée par le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris (Dr. Anick Abourachid).
Comportements de vol chez l'effraie des clochers. Nous nous sommes joints à une étude afin d'équiper des effraies des clochers de GPS et accéléromètres, dans le but de comprendre les signaux émis par ces appareils. Les vols effectués avec ce matériel ont été filmés et il est donc possible de calibrer un signal avec un type de vol précis. Le but de cette étude, pilotée par l'Université de Lausanne (Prof. Alexandre Roulin) est d'équiper des individus dans la nature et ainsi comprendre finement leurs comportements.
La conservation ex situ : au vu de la forte diminution de certaines espèces à l'état naturel et de leur changement de statut IUCN, il est essentiel de maintenir des populations captives présentant une diversité génétique suffisante. Nous avons récemment formé des couples reproducteurs d'espèces à fort intérêt (2 couples de vautour à capuchon, 2 couples de faucon sacre et 1 couple de caracara austral). Alors qu'aucun programme n'existe sur ces espèces, nous considérons qu'il est essentiel de les faire se reproduire dès maintenant dans l'optique de futurs programmes. Ces couples s'ajoutent à la liste de nos espèces déjà reproductrices (Buses de Harris, Faucons lanier, Hiboux Grand duc de Sibérie, Hiboux Grand duc Africain, Chouettes de l'Oural, Effraies des clochers).
La conservation in situ : notre structure, en fonction de ses ressources, tâche de s'engager dans la conservation in situ des espèces. Vous pourrez via notre page Facebook, notre page Twitter et notre site internet suivre les projets retenus.
SARL Les Ailes de l’Urga au capital de 4 000€
Siège social : 72 rue de la vieille route 27320 Marcilly la campagne
Siret : 753 091 834 00014 Naf : 9329Z TVA : FR14753091834 00014
Licence diffuseur de spectacle : 3-1058838 Licence producteur de spectacle : 2-1058837
Certificat de capacité Patrice Potier n° 27-10-2006
Autorisation préfectorale d'ouverture Patrice Potier n° D3/B4-06-207
Certificat de capacité Simon Potier n° DDPP-18-283
Autorisation préfectorale d'ouverture Simon Potier n° DDPP-19-108
Agrément des services vétérinaires pour le transport des oiseaux n° 27 198 00 2T